LE CHEMIN SACRÉ

PERPETUER UNE TRADITION
FAMILIALE DE 800 ANS
et gardiens du temple

Marchez sur le chemin sacré avec moi
Armoiries Van Den Steen De Jehay

Le chemin du Pontifex

Je suis issu d'une lignée ancestrale de constructeurs de ponts.

Depuis plus de huit siècles, ma famille porte le sceau des Pontifex, bâtisseurs de ponts, gardiens de seuils, servant au Vatican de gardien du passage entre les mondes.

Une autre branche a porté le nom de Sépulcre, gardiens du Temple, protecteurs du tombeau sacré, où la mort devient renaissance. Je suis né au croisement de ces deux lignées.

Pendant longtemps, j'ai pensé que mon chemin n'appartenait qu'à moi, façonné uniquement par mes choix et ma recherche de la vérité. Mais je me suis rendu compte que mon parcours ne se limitait pas à une histoire individuelle. Je suis ici pour honorer et perpétuer une tradition bien plus grande que la mienne.

Les ponts que je construis aujourd'hui s'inscrivent dans la continuité de ce que mes ancêtres ont apporté, transformé en une nouvelle forme adaptée à notre époque : un passage entre l'expérience humaine et le souvenir divin.

Mon nom lui-même prononce le vœu. Antoine, le chercheur, le guérisseur. Le sépulcre, le tombeau de la lumière et de la renaissance. Ensemble, ils révèlent l'archétype que j'incarne : guider les âmes à travers les seuils, réconcilier le corps et l'esprit, rétablir l'intimité avec le sacré.

Notre devise ancestrale, Recte Faciendo Neminem Times, Celui qui agit correctement n'a peur de personne, passe par moi comme un appel à l'intégrité. C'est la boussole qui me permet de rester alignée face à la rupture, au silence et au feu.

À travers les rituels Chi-Rho, je perpétue l'archétype du pont, offrant un passage vivant vers le temple intérieur où l'humain et le divin se rencontrent.

Mon mantra quotidien, Lokah Samastah Sukhino Bhavantu, est mon offre : puisse chaque acte de ma vie contribuer à la liberté et à la joie de tous les êtres.

C'est le chemin que je emprunte. C'est le pont que je suis.

À tous mes proches,

Hommage à nos ancêtres

Nous ne sommes pas seulement les enfants de nos parents, nous sommes la continuation d'une lignée. Dans notre corps coulent les victoires et les blessures de ceux qui nous ont précédés. S'incarner, c'est choisir une famille, avec sa lumière et son ombre, et accepter cet héritage à la fois comme un cadeau et un défi.

J'ai choisi d'entrer dans une lignée marquée à la fois par l'aristocratie et par la puissance industrielle. Cela s'accompagnait de privilèges, mais aussi de silence, de secrets et d'ombres qu'il fallait affronter. Pour moi, cet héritage n'est pas un fardeau, c'est le terrain sur lequel j'ai choisi de me tenir debout afin de pouvoir m'épanouir dans ma mission.

Mon nom lui-même porte ce fil. Le sépulcre, donné aux pèlerins et aux gardiens du Temple de Jérusalem, me lie au mystère de la mort et de la renaissance, au tombeau sacré où commence la transformation.

Une autre branche de ma famille a assumé le rôle de pontife pendant des siècles, en tant que bâtisseur de ponts au service du Vatican.

Ensemble, ces deux courants, les gardiens de temples et les constructeurs de ponts, se retrouvent dans ma vie pour m'appeler à incarner l'archétype du seuil et du passage.

Les synchronicités confirment ce chemin. Quand j'étais adolescent, mon chef scout m'a donné le surnom Comte de Champignac. Des décennies plus tard, j'ai découvert que mon arrière-grand-père, le comte Herbert van den Steen de Jehay, avait inspiré ce personnage.

Chateau de Bassines Condroz, comte Van den Steen de Jehay

Mon arrière-grand-père, le comte Herbert van den Steen de Jehay, et son château de Bassines, dans le Condroz belge, où j'ai passé mon enfance à entretenir mon lien avec la nature, rêvant de devenir un jour agriculteur.

En 2016, après avoir guidé un pèlerinage au mont Kailash, mon père a révélé qu'un autre ancêtre avait été le premier Occidental à faire le tour de la montagne sacrée près de deux siècles plus tôt. Le fil conducteur était évident : le sang et l'âme tissaient une histoire à travers le temps.

J'honore cet héritage non pas en m'y accrochant, mais en le vivant de l'avenir. En choisissant la vulnérabilité plutôt que les masques, la vérité plutôt que le silence et la présence plutôt que la distraction. Chaque ombre affrontée, chaque cadeau accepté renforcent mon engagement envers le pont que je suis venu incarner ici.

C'est ainsi que je marche : avec gratitude pour ceux qui m'ont précédé et avec dévotion à la flamme vivante de l'Amour, du Courage et de la Sagesse qui continue à travers moi.

Comte de Champignac

Tiens la main de l'enfant qui vit dans ton âme. Pour cet enfant, rien n'est impossible.

Chateau de Bassines Condroz

Antoine : une exploration personnelle de la lutte entre la chair et l'esprit

Le prénom Antoine, dérivé du grec « Antonios », évoque le pouvoir et la dévotion à travers les âges. Historiquement, Saint Antoine est l'un des pères du monachisme chrétien, connu pour sa vie ascétique et ses profondes visions spirituelles. Son voyage dans le désert, sa quête de vérité et sa lutte contre les tentations sont des récits qui ont inspiré des générations de chercheurs spirituels.

Un épisode particulièrement intrigant de la vie de Saint Antoine est sa vision mystique, souvent associée à la consommation involontaire d'ergot (l'ancêtre du LSD) trouvé dans son pain moisi lors de son ermitage dans le désert égyptien. Cette expérience a suscité d'intenses visions psychédéliques, reflétées dans des œuvres emblématiques telles que « La Tentation de Saint Antoine ».

« La Tentation de Saint Antoine » de Salvador Dalí est une œuvre d'art profondément symbolique qui explore les luttes intérieures et les tentations de l'âme humaine. Dans cette représentation, Saint Antoine est entouré de figures allégoriques incarnant les différentes tentations auxquelles il est confronté : femmes séduisantes, actes charnels, luxure et autres symboles des désirs terrestres.

Le combat de Saint Antoine contre ces tentations n'est pas seulement un combat contre des forces extérieures, mais aussi un combat intérieur contre ses propres désirs et pulsions. C'est une représentation puissante de la lutte universelle entre la chair et l'esprit, entre les désirs terrestres et la quête de la vérité spirituelle.

Le combat de Saint Antoine contre ses tentations trouve un écho profond dans mon propre parcours. Pendant une grande partie de ma vie, j'ai été captivée par la recherche de plaisirs charnels, souvent dans des décors aussi luxueux que les peintures de Dali. L'attrait du monde matériel et les désirs terrestres ont joué un rôle central dans ma quête personnelle.

Salvador Dali La Tentation de Saint Antoine

Aujourd'hui, avec le recul, je peux revenir sur ces expériences avec une touche d'humour et une perspective enrichissante. La lutte intérieure que j'ai affrontée, tout comme celle de Saint Antoine, m'a donné de précieuses leçons et m'a guidée vers une meilleure compréhension de moi-même et de la nature de la réalité.

Dans la vision de Dali, la tentation de Saint Antoine suggère que les tentations du saint pourraient être des illusions, des mirages créés par l'esprit plutôt que des réalités tangibles. Cette interprétation offre un aperçu fascinant de la nature éphémère des désirs et des tentations, nous rappelant que ce qui semble souvent si séduisant de l'extérieur peut être une illusion trompeuse, nous éloignant de notre véritable chemin spirituel. Cette notion d'illusion souligne l'importance de la vigilance et de la clarté intérieure dans notre quête de vérité et d'alignement spirituel.

En reconnaissant et en embrassant ces facettes de mon parcours, je retrouve une appréciation renouvelée pour les enseignements intemporels qui nous invitent à équilibrer nos désirs terrestres avec une plus grande quête de vérité, d'amour et de spiritualité. Avec gratitude et humour, je continue d'explorer les profondeurs de l'existence, en cherchant à harmoniser les polarités de l'expérience humaine dans une danse éternelle entre la chair et l'esprit.

ergot psychédélique
ergot art : vision psychédélique